JEANNETTE RENCONTRE ZHEN

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JEANNETTE II

Deuxième chapitre

 

Jeannette rencontre Zhen

 

RAPPEL : En préliminaire, si j’ose dire, ce qui suit est un conte érotique très suggestif. Si votre imagination n’est pas morte et que vous avez quelque expérience dans le domaine concerné, il se pourrait que des images pornographiques viennent vous assaillir sans crier gare et titiller vos sens.

Je déconseille donc la lecture de cette nouvelle aux enfants qui pourraient apprendre trop tôt des pratiques qui ne les concernent pas encore ; aux frigides, aux coincés du cul, aux culs bénis, aux grenouilles de bénitier et aux émasculés à qui cela ferait de la peine ; aux manchots qui vivraient-là une terrible frustration ; aux prêtres enfin, qui pourraient remettre en question leurs vœux et sombrer dans les affres du doute et du regret.

 

J’allais oublier… Toute ressemblance avec blablabla… et patin-couffin… serait fortuite et pure coïncidence.

Maintenant, vous êtes prévenus. Si vous lisez la suite, c’est que vous le voulez bien et  vous savez que vous y trouverez ce que vous êtes venus chercher…

 

 

Quelques années ont passé depuis que Jeannette a rencontré le bûcheron et qu’elle lui a offert sa virginité.

 

Elle a terminé ses études et elle a quitté la ferme pour aller travailler à Rennes, où elle vit dorénavant dans un petit appartement, inséré dans une tour, et ses fenêtres donnent sur d’autres appartements dans la tour d’en face: petites lucarnes qui s’allument le soir et laissent entrevoir autant d’extraits de la vie d’inconnus.

Ce n’est pas le luxe, mais c’est fonctionnel, simple, et c’est chez elle.

 

Elle travaille dans une grande société bancaire et sa vie lui convient parfaitement, car elle est autonome et libre de faire ce qu’elle veut. Elle vit seule et cela la satisfait pleinement.

 

Jeannette a quelques amis, triés sur le volet au travail, au club de tennis et d’autres rencontrés par hasard. Elle ne souhaite absolument pas s’engager dans une relation durable ; pas pour l’instant. De toute façon, elle n’a personne avec qui partager sa vie. Personne qui corresponde à ses critères.

 

Question sexe, elle a bien sûr connu quelques aventures sans lendemain; souvent décevantes car trop rapides, égoïstes et si peu jouissives. Mais bon… Elle ne peut pas rester éternellement seule.

 

Au début, Il lui arrivait parfois le soir de tout éteindre chez elle et de positionner son fauteuil face à sa baie vitrée, de se déshabiller et de s’installer nue sur le cuir.

Elle baissait alors au maximum le dossier du fauteuil articulé en pressant le bouton sur le côté, posait ses pieds sur le bord de l’assise, et offrait son sexe à l’immeuble d’en face. Elle se caressait lentement, doucement, en comprimant sa vulve entre ses doigts. Elle en arrivait rapidement à jouer avec son clitoris après avoir écarté ses lèvres et fait remonter son petit capuchon. Du bout de son index, elle titillait son petit bouton rose et, de l’autre main, elle insérait son vibromasseur dans son vagin et effectuait de longs et lents va-et-vient. Quelle belle invention !

 

Elle a rapidement pris conscience que cela s’apparentait tristement à un rituel, un besoin de reproduire son expérience passée d’exhibition pour retrouver le plaisir qu’elle avait ressenti dans le bois ; mais les mois et les rencontres passant, ces séances se sont estompées pour finalement disparaître. Il manquait quelque chose: l’excitation peut-être ? Si le corps exultait quand même, cela lui paraissait finalement bien fade comparé à ce qu’elle avait pu éprouver durant cet été si chaud.

Il y a quelques temps de cela, un samedi soir, Jeannette a rencontré Zhen, dans une discothèque, lors d’une soirée entre amis. La beauté de l’asiatique l’a immédiatement fascinée: sa façon de bouger, de danser sur la piste dans sa petite jupette noire en skaï, ses bas résille surmontant ses talons aiguilles et la grâce de ce petit corps l’hypnotisaient. Zhen s’est lentement et résolument rapprochée d’elle tout en ondulant sur le rythme de la musique ; de plus en plus près et avec un malicieux sourire qui découvrait ses jolies dents blanches. Jeannette ne pouvait plus la quitter des yeux. Quand Zhen s’est retrouvée assez près d’elle, ses mains se sont posées sur ses épaules.

Surprise, Jeannette, en lui rendant son sourire a posé les siennes sur la taille de la belle chinoise. Les yeux dans les yeux, elles ont ainsi continué à danser ; poitrine contre poitrine, pubis contre pubis. Elles sont restées enlacées jusqu’à la fermeture de la discothèque et ont décidé de terminer la nuit chez Jeannette.

 

Elle ne savait pas très bien ce qu’elle faisait à ce moment-là, ni où cela la conduirait. Elle n’avait jamais eu de relation homosexuelle, mais Zhen avait déclenché quelque chose d’inconnu en elle: une pulsion, une attirance si forte ! Un désir qui l’embrasait de l’intérieur et ravissait son âme. Une sensation pleine de promesses, l’espoir de vivre quelque chose de nouveau, d’intense, de fou… Alors, elle avait succombé à la tentation et accepté Zhen dans sa vie.

 

Quant à Zhen, l’apparition de Jeannette sur la piste de danse avait été comme un choc: elle correspondait parfaitement au type de femme qui l’attire et sa beauté était comme un aimant. Elle avait peur de ne pas lui plaire, de se faire éconduire. Elle vivait un véritable coup de foudre et elle devait tenter sa chance… Elle avait surmonté sa timidité et y était allée au culot.

 

Dans le taxi qui les conduisait à travers les rues, elles sont restées à se contempler, main dans la main, les yeux dans les yeux ; sans mot dire dans la pénombre ; leurs visages apparaissant de manière fugace au hasard des lampadaires croisés sur la route. Jeannette ne pouvait détacher son regard de ces mystérieux beaux yeux bridés qui brillaient de désir dans l’obscurité, à l’arrière de la berline.

 

Dans l’ascenseur de l’immeuble, Zhen, s’est hissée sur la pointe des pieds, s’est plaquée contre elle et a susurré « Tu me plais beaucoup » et l’a embrassée avec fougue. Jeannette s’est enivrée de son parfum capiteux, précieux et sans doute rare. Quand elle lui a répondu qu’elle la trouvait magnifique et sexy, avec un peu de rose au joues, la jeune asiatique a enfoui son visage de poupée contre son cou gracile et y a déposé de légers et chauds baisers, comme autant de petits papillons qui seraient venus se poser délicatement pour y battre des ailes. Jeannette a frémi, sa peau s’est hérissée au contact de ces lèvres fiévreuses et mutines, de cette langue hardie et douce,  et elle a senti une chaleur sourdre dans son bas ventre. Elle a ensuite posé sa main sur la nuque de Zhen et a déposé un baiser sur sont front.

 

Une fois dans l’appartement, Jeannette  a jeté ses clefs sur la table de salon et elle a entraîné la cause de son émoi par la main, jusque dans la chambre. Elle avait un petit sourire gêné aux lèvres. Elle lui a juste dit: « Viens. »

 

Devant le lit, Zhen s’est montrée volontaire ; elle a entrepris de la déshabiller ; lentement, doucement, en plongeant ses yeux magnifiques en amande dans les siens.

 

Après avoir dégrafé le soutien-gorge blanc aux motifs floraux délicats, elle a posé sa bouche sur la pointe de ses seins et les a légèrement mordillés en souriant. Elle lui a juste laissé sa petite culotte blanche fine et échancrée.

 

A son tour, Jeannette a délicatement ôté les vêtements de Zhen. Quand cette dernière n’a plus eu sur elle que son string en dentelle noire dont la transparence laissait percevoir le sillon de son sexe à travers le tulle sombre et léger, elle l’a prise par les bras et l’a assise au bord du lit, puis a poussé ses épaules un peu plus loin pour qu’elle s’allonge sur la couette rose. Ensuite, elle s’est accroupie et a écarté les genoux de sa rencontre et, tout en déposant de tendres baisers le long de ses cuisses fuselées, jusqu’à l’aine, elle lui a caressé ses petits seins fermes dont les tétons durcissaient. Elle a enfin écarté le léger triangle de tissu noir et transparent pour découvrir le magnifique sexe parfaitement épilé et déjà bien humide qui semblait se languir d’elle. Sa langue a parcouru le sillon de bas en haut, en s’attardant un peu sur le clitoris qui a immédiatement réagi en gonflant, puis, après quelques allers retours, elle a enfermé ce sexe offert dans sa bouche et l’a malaxé goulûment du bout de ses lèvres charnues. Zhen gémissait timidement, les mains cramponnées à la couette, les yeux clos. Son bassin se levait et se baissait au rythme des coups de langue enthousiastes sur le petit bourrelet. Puis, elle a appuyé ses mains sur la tête de Jeannette qui a alors redoublé son action sur ce sexe doux et chaud qui mouillait abondamment.

 

Quand Jeannette a finalement baissé le string en dentelle jusqu’à ses pieds, dans l’intention d’écarter davantage ses jambes, Zhen s’est relevée, elle a éjecté son sous-vêtement minimaliste du bout du pied et s’est agenouillée devant le buisson blond et frisé de la blondinette qui s’était relevée en se demandant ce qu’elle voulait.

Elle a lentement baissé la petite culotte de son amante jusqu’aux chevilles tout en plantant son regard dans le sien et a introduit sa main droite entre ses cuisses. En remontant, elle a refermé sa paume sur son delta blond et soyeux et elle a entamé un mouvement de rotation pour malaxer ce bel abricot juteux surmonté d’une toison dorée.

De son autre main, elle caressait les petites fesses rebondies pour ensuite s’introduire entre elles et descendre jusqu’au périnée et à l’entrée du vagin que deux doigts ont rapidement entrepris d’explorer ; avec beaucoup de délicatesse.

 

Faisant preuve d’une grande dextérité, son pouce massait le clitoris par petits à-coups et elle déposait avec application des petits baisers sur le ventre plat de Jeannette. Cette dernière, sentant le feu monter en elle a pris la tête de Zhen entre ses mains pour plaquer son visage entre ses cuisses, contre son pubis. Alors la langue experte s’est mise à fouailler entre les grandes lèvres par petites pressions ; à gauche, à droite, en bas, en haut ; et de la pointe, elle a commencé à exercer des pressions sur le clitoris: lentes et longues au début, puis, allant crescendo pour titiller de plus en plus vite et de plus en plus fort ce petit bouton rose qu’elle sentait durcir, devenir turgescent à chaque coup de langue.

 

Jeannette sentait son sexe inonder ses cuisses et le feu de son ventre s’est brutalement transformé en un brasier qui allait rapidement gagner tout son corps. Elle s’est brutalement cambrée en poussant une longue plainte et a écarté le visage de Zhen pour l’éloigner de son sexe. Elle a eu peur de perdre pied…

 

Elle s’est accroupie pour se retrouver au niveau de Zhen, et l’a prise dans ses bras. Elle lui a murmuré dans le creux de l’oreille: « Tu es incroyable, tu sais ?

– Toi aussi » a répondu celle qui venait de la faire fondre. Et elles se sont longuement embrassées.

 

Zhen et Jeannette se sont accordé  une petite pause: thé et gâteaux secs pour reprendre leurs esprits et calmer leurs ardeurs un moment.

Durant cette trêve, elles se sont raconté leurs vies respectives, leurs expériences sexuelles, leurs joies, leurs déceptions et même leurs hontes. Elles ont ri et Jeannette a avoué qu’elle n’avait jamais eu de relation sexuelle avec une autre femme. Zhen a souri en lui prenant la main: une main qui s’est tendrement refermée sur la sienne pour à nouveau la guider jusqu’à la chambre.

 

Allongées sur le lit, les deux jeunes femmes sont restées un instant à se contempler, à découvrir chaque détail du visage de l’autre, à aimer ce qu’elles observaient ; puis un long baiser a suivi et les mains ont alors commencé à courir sur la peau avec une infinie douceur. Les caresses ont souligné le galbe des seins, la cambrure du dos, la rondeur des fesses, la douceur du ventre, la finesse de l’intérieur des cuisses et bientôt la chaleur humide de leur tendre sexe gonflé de désir…

 

Zhen, agenouillée, applique maintenant ses lèvres tour à tour sur les seins de Jeannette pour y déposer un long baiser avant de les laisser glisser lentement sur le ventre et ensuite décide une facétie: chatouiller le nombril du bout de la langue. Jeannette éclate de rire en se contractant.

 

La blonde caresse amoureusement les cheveux de jais de sa partenaire au moment où celle-ci se penche pour embrasser son sexe. Des petits bisous secs et rapides, de plus en plus prononcés, de plus en plus bas.

Elle se positionne ensuite au-dessus de Jeannette, recule un peu sur la couette et enfouit finalement son visage entre les longues cuisses qu’elle vient d’écarter.

 

Jeannette se contorsionne un peu et enferme dans ses mains les petites fesses si fermes qui s’offrent à elle, elle les écarte un peu pour faire apparaître en pleine lumière ce petit anus lisse et serré. Et tandis que Zhen s’active avec abnégation sur son clitoris et que des ondes de plaisir commencent à remonter, elle entreprend des mouvements circulaires du bout de la langue sur ce petit médaillon bronzé. Zhen semble prise d’un tremblement, lève la tête en tentant de réprimer un « oooh ! » en vain, et reprend ses efforts pour rendre le clitoris incandescent.

 

Enhardie par le comportement de celle qui enflamme son bas ventre, Jeannette poursuit son investigation linguale en forçant la barrière anale du bout de sa langue ; ce qui provoque un nouveau gémissement à peine contenu chez Zhen. Tout en continuant sa douce besogne, elle entreprend le massage de la vulve lisse et abondamment lubrifiée avec deux doigts et asticote le clitoris de façon effrénée. Sa partenaire se laisse alors reposer sur son corps de tout son poids et agrippe la couette à deux mains en gémissant en chinois des mots incompréhensibles ; son bassin se lève et se baisse en mouvements rapides, saccadés, maintenant ponctués par de petits cris aigus suivant la cadence imposée par les doigts de Jeannette.

 

Encouragée par les réactions de Zhen, elle enfonce lentement mais sûrement son médius dans l’anus et son pouce dans le vagin, puis elle les fait coulisser en même temps d’avant en arrière. De plus en plus rapidement.

 

Zhen suffoque, s’agite ; ses fesses se contractent et se relâchent sans cesse, son bassin tangue dans tous les sens, et quand elle pousse une longue plainte en s’agrippant à ses cuisses, un jet de cyprine est propulsé dans la main de Jeannette. « Assez ! Arrête ! Je t’en prie… Je n’en peux plus ! » Crie la jolie chinoise exténuée. Elle respire fort et tout son joli corps tremble. Elle reprend son souffle, la tête retombée entre les cuisses de sa douce tortionnaire, et repart bientôt à l’assaut du sexe blond qu’elle a délaissé quelques instants.

Sa langue se concentre sur la pointe du clitoris pendant que deux doigts agiles prennent d’autorité possession du vagin et que son autre main caresse les petits poils du périnée et se rapprochent inexorablement, progressivement et  délicieusement de la marge anale.

Jeannette décide de se laisser aller et de découvrir les sensations au fur et à mesure qu’elles éclosent et qu’elles explosent. Elle ferme les yeux, respire à grandes goulées et commence à gémir.

 

Les doigts de Zhen entrent dans une danse rythmée et rapide à l’intérieur du vagin tandis que d’autres partent explorer son anus ; timidement, puis effrontément en s’agitant à l’intérieur. A ce régime, La blondinette se cambre bientôt en empoignant fermement les fesses de celle qui la tourmente avec tant de talent. Sa tête tombe sur l’oreiller et d’un coup, son corps prend son autonomie et elle ne contrôle plus rien…

 

Il est trois heures du matin et les deux jeunes femmes gisent pantelantes sur le lit, le souffle court, le sexe encore gonflé et le corps entier électrisé, parcouru de spasmes par tant de jouissance. Elles se coulent sous la couette, s’enlacent et se disent quelques mots doux avant de s’endormir, un sourire sur les lèvres.

 

C’est ainsi que Jeannette a rencontré Zhen et qu’une longue et tumultueuse  amitié est née: sous le signe de la volupté.